L’Initiative des Femmes dans le Café-Cacao (IFCCA) plaide pour la promotion de la culture du café et de cacao, pour booster l’économie locale et contribuer à la restauration de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Les membres de cette organisation ont lancé cet appel, vendredi 28 Octobre au cours d’une activité organisée au centre d’accueil Joli Rêve, en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu. C’était à l’occasion de la journée internationale du café.

Marie Paul Bambaga, Présidente nationale de l’IFCCA a démontré que la promotion de la consommation du café au niveau local s’avère indispensable pour obtenir l’autonomisation de la femme.

« C’est en 2018 qu’on a posé le fondement pour promouvoir la consommation locale du café. Nous voulons que cela se fasse sur toute l’étendue de la RDC. il y a déjà certaines autorités qui sont déjà saisies sur la thématique de la consommation locale du café afin de faciliter l’autonomisation de la femme en accédant directement au produit de son travail », a-t-elle encouragé.

Toutefois, la Présidente nationale de l’IFCCA a souligné que la promotion de ces cultures se heurte à certaines difficultés dont l’insécurité. À l’en croire, il faut une implication de tout le monde pour relever le défi.

Marie Paul Bambaga a révélé que la culture du café et celle de cacao peuvent contribuer à la restauration de la paix à l’Est de la RDC.

« Nous voulons que les cultures du café et de cacao contribuent à la promotion de la paix à l’Est du Congo. Vous savez que ce sont des cultures pérennes. En effet, les causes directes de la création de différents groupes armés, c’est le chômage. Si ces jeunes gens accèdent directement au travail, l’insécurité sera éradiquée », a-t-elle expliqué.

Plusieurs coopératives font partie de l’IFCCA dont la Solidarité pour la Promotion et la Commercialisation des Produits Industriels et Vivriers (SOPROCOPIV), la Coopérative Paysanne pour le Développement (COOPAD), la Coopérative Kawa Kavuya et bien d’autres.

Nelson Rafiki