Les déplacés vivant dans la localité de Kitsombiro, sur la Route Nationale Num 2, en territoire de Lubero, lancent un cri d’alarme au Gouvernement de la RDC et ses partenaires humanitaires, sur la précarité de leurs conditions de vie.
par Roger Mulyata
Il s’agit de ceux venus des entités sous occupation de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). Ousmane Sembene Kasereka, président du comité des déplacés à Kitsombiro, explique que ces habitants manquent de la nourriture et des médicaments.
« Nous sommes déjà nombreux ici à Kitsombiro et ne savons pas comment allons-nous vivre. Oui, les familles d’accueil nous soutiennent, mais elles sont déjà débordées. Il ya des familles avec plus de cinq personnes accueillies dans des ménages qui ont aussi des enfants. Nous sommes devenus une charge pour eux. Pour trouver à manger c’est devenu difficile. Il y a des personnes qui sont malades. Nos enfants, nos grand-mères passent nuit dans des conditions précaires. Nous lançons un cri d’alarme aux autorités étatiques et les humanitaires de voir comment nous aider », plaide-t-il.
La société civile fait également état de l’arrivée des nouvelles vagues de déplacés en provenance de Mathembe, Kaseghe et Hutwe, au sud de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Ils fuient les affrontements qui opposent depuis lundi dernier, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenus par le Rwanda.
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