La communauté internationale célèbre ce 6 juillet, la journée dédiée aux coopératives. En province du Nord-Kivu, le fonctionnement de ces structures financières est affecté par les effets de la guerre du Mouvement du 23 mars (M23) et l’activisme d’autres groupes armés.

L’insécurité grandissante au Nord-Kivu affecte sérieusement la vie des coopératives œuvrant dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Une situation provoquée par l’activisme des groupes armés dont les terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) et la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenue par le Rwanda.

Interrogé par rtvh.net, le chargé des opérations au sein de la Coopérative d’Epargne et de Crédit Agricole des Femmes Paysannes (CECAFEP) fait savoir que ses membres vivant à Lubero éprouvent actuellement des difficultés liées au remboursement des prêts ou crédits.

« Nous sommes une coopérative agricole. Nous œuvrons dans les territoires de Beni et Lubero. Avec la guerre, il n’y a plus accessibilité dans le territoire de Lubero par exemple. Les membres qui sont là et qui nous doivent, éprouvent des difficultés de rembourser les crédits. Ils ne sauront pas envoyer de l’argent tellement qu’ils sont secoués par la crise sécuritaire. Il nous est aussi difficile de sensibiliser les habitants dans ces zones insécurisées », déclare Charles Mukulukulu.

Il invite les autorités du pays à redoubler d’efforts pour le rétablissement de la paix et la sécurité dans la région.

La journée internationale des coopératives est célébrée cette année sous le thème, « les coopératives construisent un avenir meilleur pour tous ».

Providence Birugho