Plus de quatre-vingts (80) jeunes qui se disent des volontaires passent jour et nuit au stade de Kangaimbi, en commune de Mulekera, ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Par Mervedi Kalmer
Ces jeunes, filles et garçons, attendent une formation militaire accélérée des Forces de défense et services de sécurité. Ils expriment leur volonté de participer à la sécurisation de leurs entités aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), contre les attaques des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23).
« On a commencé à nous tuer depuis 2014 jusqu’aujourd’hui. Ils tuent même à Sayo pourtant c’est le dernier grenier agricole de la ville de Beni. Nous sommes coincés. Deuxième chose, il y a la menace du M23 qui est en train de venir ici. On ne pouvait pas accepter qu’une armée étrangère vienne nous sécuriser ici. Alors, comme jeunes du milieu, nous voulons participer à notre propre sécurité », a déclaré Clovis Katsuva, l’un des jeunes volontaires.
Ce samedi 20 juillet 2024, ils ont eu la visite du chef d’état-major général adjoint des FARDC en charge des opérations et renseignements qui est en mission de travail au Nord-Kivu. Le lieutenant-général Ychaligonza Nduru Jacques leur a promis de canaliser leur demande à la hiérarchie.
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