La société civile de Goma déplore les incidents survenus mercredi 30 Août 2023 au cours d’une manifestation anti-MONUSCO et EAC, organisée par les « wazalendo » au chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Cette manifestation violemment réprimée par les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), a fait 7 morts, plusieurs blessés et 158 manifestants arrêtés, selon l’armée.
D’après Marrio Ngavo, Président de la société civile de la ville de Goma, les forces de défense et de sécurité n’ont pas agi avec professionnalisme, ce qui a occasionné des dégâts humains.
« … parmi les personnes interpellées, il y a des innocents dont nous demandons la libération. La vie des personnes est sacrée selon l’article 16 de notre Constitution. Je pense qu’il y avait moyen de maitriser ces personnes au lieu de tirer sur les manifestants. Nous devons avoir une armée et une police professionnelle », fustige-t-il.
Cet acteur de la société civile appelle le Gouvernement Congolais à une gestion responsable de la question de l’insécurité à l’Est de la RDC pour limiter le bain de sang. Marrio Ngavo exhorte également la population à la vigilance.
La Rédaction