Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) rejettent l’accusation portée contre elles par le Mouvement du 23 Mars (M23) au sujet de la reprise des hostilités en territoire de Masisi.

La coalition M23-RDF accuse les FARDC d’avoir attaqué, dimanche 1er octobre 2023 sa position située aux environs de la localité de Kilolirwe, en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.

« Le Gouvernement de Kinshasa vient de mettre en exécution sa menace. La coalition gouvernementale attaque en ce moment les localités de Kirolwire, Kibarizo, Busumba et Kirumbu. Cette reprise des hostilités est la suite des décisions irresponsables et antisociales de Mr Tshisekedi », a écrit sur son compte X (twitter), Bertrand Bisimwa, Président politique du M23.

En réaction dans un communiqué publié ce même dimanche, les FARDC se disent respectueuses du cessez-le-feu convenu par les Chefs d’Etats de la sous-région, dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi.

« La communication que vient de faire l’ennemi ce jour par le biais de son porte-parole et qui circule dans les médias et réseaux sociaux, n’est qu’un prétexte pour justifier sa réoccupation des positions qu’il avait jadis abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu afin d’aveugler la communauté Internationale », lit-on dans ce document signé par le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole du gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu.

Par la même occasion, les FARDC informent l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elles sont prêtes et déterminées à répondre en cas d’attaque de ses positions.

Martin Leku