Face à l’avancée des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) dans le grand nord de la province du Nord-Kivu, la société civile, coordination provinciale du Nord-Kivu appelle le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) à faire un choix entre la guerre et le dialogue.

Dans une déclaration faite devant la presse de la ville de Goma, mardi 17 décembre 2024, le président des forces vives au Nord-Kivu se dit déçu de la manière dont la guerre du M23 est gérée. John Banyene fait allusion à l’avancée « facile » des rebelles dans le sud du territoire de Lubero. Selon lui, Kinshasa doit prendre des mesures urgentes afin de contrer les rebelles.

« La semaine passée, il y a eu des alertes sur le mouvement des camions qui quittent Kibumba vers Kanyabayonga. Le Gouvernement congolais et les Forces Armées de la RDC étaient tous informés. Voilà aujourd’hui, l’ennemi a de l’ascendance sur nos forces qui sont en train de se replier. Si les autorités de Kinshasa continuent de rester dans cette léthargie, l’ennemi va atteindre même Kinshasa. C’est pour dire qu’elles ne doivent pas rester dans cette léthargie. Elles doivent faire un choix entre la guerre et le dialogue pour que la population qui souffre puisse regagner son milieu d’origine », exhorte John Banyene.

Entre dimanche 15 et lundi 16, les rebelles du M23 ont occupé plusieurs agglomérations au sud du territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Il s’agit notamment de Mathembe, Timbotimbo, Vutsorovya, Alimbongo, Nduta et Mambasa.

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