La situation sécuritaire demeure volatile dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. D’un côté, une présence des rebelles du M23 et de l’autre, celle des FARDC sont signalées à travers la ville.
par la Rédaction/RTVH
Des tirs sporadiques d’armes ont continué à se faire entendre jusque dans la soirée de mardi 28 janvier 2025 à Goma. Plusieurs centaines d’éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les combattants d’autodéfense « Wazalendo » sont encore visibles dans certains quartiers de la ville où ils s’affrontent aux rebelles.
Des sources locales indiquent que les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) sont signalés à l’aéroport international de Goma qu’ils occupent depuis l’après-midi. Ils sont également à la grande barrière et à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Le M23 soutenu par le Rwanda a tenu un meeting au quartier CCLK. Les mêmes sources soulignent que la rébellion a renforcé ses effectifs et la logistique.
Des morts et des blessés ont été de nouveau enregistrés, parmi lesquels des civils. Les hôpitaux et centres de santé sont débordés par le nombre de patients, renseignent des sources hospitalières. Entretemps, la situation humanitaire se dégrade davantage dans une ville où les habitants sont privés du courant électrique et de l’eau potable.
Lors de la réunion interinstitutionnelle, tenue lundi 27 janvier 2025 à Kinshasa sous la présidence du Chef de l’Etat, les participants ont exploré les voies et moyens pour restaurer l’autorité de l’Etat au Nord-Kivu et remédier à la catastrophe humanitaire à Goma.
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