La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo abrite à partir de jeudi 19 décembre 2024, l’atelier national de sensibilisation et d’information sur les aflatoxines et leur contrôle par l’utilisation d’AFLASAFE RDC 01.
par la Rédaction/RTVH
L’atelier organisé par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a été ouvert par le Ministre d’État en charge de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutombo. Dans son discours, il a expliqué que l’aflatoxine constitue une menace pour la santé publique et impacte négativement sur la production et les exportations des produits agricoles congolais vers d’autres pays. À l’en croire, l’atelier consiste à sensibiliser et conscientiser les parties prenantes et les partenaires afin qu’ils appuient la production et la distribution d’AFLASAFE RDC 01.
L’AFLASFE RDC 01 réduit à 80% la contamination par l’aflatoxine du maïs, de l’arachide, du sorgho, de la farine de manioc, du lait, poisson, soja, de la viande et d’autres produits en RDC.
« Cet atelier est très important car nous permettant de vulgariser ce produit, AFLASAFE RDC 01. Ce produit nous permet de protéger nos produits agricoles, par exemple le maïs et le manioc afin de les amener dans le commerce au niveau national, régional et international. Lorsque vous consommez de l’arachide, vous allez trouver celles qui sont pourries et qui contaminent les autres. Quand vous les consommez, vous êtes attaqué par des champignons qui causent des maladies qui tuent », a déclaré Grégoire Mutombo.
Intervenant à cet acte, le Ministre du commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya a rappelé aux participants le bien-fondé de sa mesure interdisant l’entrée en RDC de huit (8) marques de farine de maïs en provenance de la Zambie. Selon lui, elle vise à préserver la santé humaine et animale contre des microbes que contient cette farine. Il a réitéré son engagement à doter l’Office Congolais de Contrôle (OCC) des laboratoires modernes certifiés pour le contrôle de la qualité des produits qui sortent et entrent en RDC.
« Les aflatoxines sont une réalité et un danger présent dans notre écosystème agricole, commercial et alimentaire. Être à mesure de les contrôler par un produit biologique développé par l’IITA, appelé AFLASAFE est un véritable progrès technique et scientifique. […] Il importe de noter que l’Office Congolais de Contrôle prend en charge le contrôle des niquotoxines en général et aflatoxines en particulier, grâce à ses laboratoires de microbiologie. À mon arrivée à la tête du Ministère du commerce extérieur et après un tour complet de l’état des lieux des services sous tutelle, j’ai fait de la modernisation des laboratoires de l’OCC et leur certification Internationale, l’une de mes priorités stratégique et organisationnelle », a indiqué Julien Paluku.
L’atelier est organisé par l’Institut International d’Agriculture Tropicale IITA, dans le cadre du projet intégré de croissance agricole dans les grands-lacs.
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