Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont présenté à la presse, samedi 10 Juin 2023, une dizaine de présumés collaborateurs des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) à Beni, au Nord-Kivu. Parmi eux, figurent des poseurs des bombes et ravitailleurs de l’ennemi.

La première vague est constituée de 4 suspects arrêtés pendant qu’ils préparaient une opération de pose des bombes sur différents lieux publics, dont le stade du 15 Octobre, en ville de Beni.

« C’est grâce à la vigilance des services et forces de sécurité que l’opération a été déjouée », renseigne le Capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Sukola1 grand Nord-Kivu.

Le second groupe est composé des personnes accusées de collaborer avec les ADF. Selon l’armée, les uns assuraient le ravitaillement et d’autres percevaient des taxes pour le compte des terroristes. Des faits que certains accusés ont nié devant la presse.

Selon le porte-parole des FARDC dans la région, il est difficile qu’un terroriste accepte sa culpabilité. Il a indiqué que les accusés seront remis entre les mains de la justice militaire pour la suite de la procédure.

Le responsable de la mosquée de la commune rurale de Bulongo, en territoire de Beni faisait partie des suspects arrêtés. Il est accusé de recruter des combattants dont des enfants en faveur des ADF.

Dans la foulée, un sujet ADF de nationalité étrangère qui se faisait passer pour un congolais, a également été présenté avec son arme. Un autre de nationalité Burundaise dit avoir été recruté par ruse. Il a affirmé que son recruteur lui promettait un travail d’extraction d’or. Cet élément a été intercepté avant d’atteindre le lieu de destination.

L’armée en a profité pour demander à tous les congolais qui continueraient à collaborer avec l’ennemi, de revenir à la raison afin que la menace terroriste soit totalement éliminée.

Mervedi Kalmer