Contrairement aux rumeurs qui circulent en ville, la personne victime du cas de justice populaire signalé mardi 1er novembre en commune de Vulamba, n’est pas un élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Mise au point faîte mercredi 2 Novembre 2022 par le Commandant des FARDC en ville de Butembo. Toutefois, le lieutenant-colonel Yvon Ngoy Kakese condamne ce cas de justice populaire qui, selon lui, ne facilite pas la tâche aux services de sécurité qui devraient mener des enquêtes.
« Le défunt a été considéré comme un suspect par la population. Quand on l’a arrêté, on a trouvé quelques balles qu’il avait dans sa poche. C’est pour cela qu’il a été tué. Chose qui n’est pas bonne. Parler d’un élément FARDC, ce n’est pas vrai. Un militaire FARDC qui ne connait pas le Lingala, le Swahili et le français, c’est impossible. Parce qu’un militaire congolais doit connaitre le lingala, le swahili, le français. Nous devons nouer les relations civilo-militaires. La population ne peut pas se charger d’un suspect. Parce que la vie humaine est protégée. Deuxièmement, quand on se charge d’un cas pareil, on risque de faire disparaitre les traces », a expliqué le commandant ville des FARDC à Butembo.
En rappel, la victime de ce cas de justice populaire a été assimilée à un combattant d’Allied Democratic Forces (ADF). Son corps a été brûlé par des jeunes de la cellule Kitatumba, dans le quartier Congo ya Sika.
Piscas Kasumba