Le Conseil pour la Protection de la Femme et de l’Enfant (CPPFE) se dit préoccupé par la situation socio-humanitaire des déplacées hébergés dans les alentours de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Ces populations ont fui les combats qui opposent les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans les territoires de Nyiragongo et Masisi.
Le SOS vient de la coordonnatrice du CPPFE, Neema Serutoke. Elle l’a exprimé lors d’une interview accordée à rtvh.net, à Goma. À l’en croire, les femmes particulièrement sont dépourvues des kits de dignité et les enfants ne vont pas à l’école.
« L’abri de toute une famille est de deux mètres. Imaginez une famille de 8, 10 enfants dans un tel abri. Les filles ne sont pas protégées et manquent des kits de dignité », alerte-t-elle.
Face à la dégradation de la situation humanitaire en province, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) encourage les journalistes du Nord-Kivu à faire une presse humanitaire. La présidente de cet organe d’auto-régulation, Rosalie Zawadi indique que l’appropriation de cette question par la presse aidera à l’amélioration de la qualité de leur travail lors des crises humanitaires et plus particulièrement sur la vie des déplacés internes, réfugiés, retournés, apatrides ou demandeurs d’asile.
Prosper Buhuru
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