Le Groupe des Chercheurs Libres du Graben (GCLG) sollicite l’intervention de la Ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, pour trouver une solution à la grève des enseignants en province éducationnelle Nord-Kivu II. Il craint une déscolarisation des enfants dans cette entité administrative de la partie Est de la RDC.

Le GCLG a adressé une correspondance datant du 23 septembre 2024 à la Ministre Raissa Malu Dinanga. Dans ce document, le Coordonnateur intérimaire de ce groupe, Katembo Tsongo Léon exprime son inquiétude à la suite de la persistance de la grève des enseignants déclenchée au début de la rentrée scolaire 2024-2025 en RDC.

S’appuyant sur des dispositions de l’article 43 de la Constitution de la RDC, il responsabilise l’Etat congolais à trouver urgemment la solution aux revendications des enseignants afin de sauver l’éducation et l’encadrement des enfants.

« Les jours passent et l’élève accumule les retards qui affecteraient son éducation et son encadrement scolaires qui sont en péril. … beaucoup d’élèves particulièrement dans les zones les plus vulnérables comme le cas du Nord-Kivu, sont déjà confrontés à des défis multiples liés à l’insécurité, aux déplacements forcés et aux conditions socio-économiques difficiles. Cette grève aggrave plus ces difficultés en augmentant les risques de déscolarisation », lit-on dans cette lettre.

D’après le GCLG, les revendications des enseignants relatives à l’augmentation salariale sont légitimes et constituent un élément essentiel pour l’amélioration de leur moral, la motivation ainsi que la qualité de l’enseignement.

Pendant ce temps, le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) urbano-rural de Butembo invite ses membres à ne pas céder aux pressions et aux intimidations des autorités scolaires.

« Ils doivent plutôt camper sur leur position, celle de poursuivre le mouvement de grève jusqu’à nouvel ordre », a lancé le SYECO/Butembo au terme de son assemblée évaluative du mouvement de grève, tenue lundi 30 septembre 2024.

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