Le Maire de Butembo, en province du Nord-Kivu, salue l’encadrement des ex-combattants et jeunes à risque par le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRC-S).
par Asaph Litimire
Le commissaire supérieur principal Mowa Baeki-Telly Roger l’a déclaré lors de l’atelier de restitution des travaux HIMO réalisés à Butembo et en territoire de Lubero, du 08 août au 30 septembre 2024. Une séance de travail qui s’est déroulée, lundi 11 novembre 2024 au Restaurant INUKA.
A l’en croire, ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Muda wa amani » ont contribué à la résorption du chômage chez les jeunes.
« Nous sommes tous témoins des travaux exécutés à Butembo par les ex-combattants et les jeunes à risque dans sa première phase qui, sans doute, ont résorbé le chômage chez bon nombre de nos concitoyens. Ce projet a contribué tant soit peu à l’encadrement de la jeunesse mais aussi, à la salubrité de la ville de Butembo », a fait savoir l’autorité urbaine.
Le coordonnateur du Programme DDRC-S au Nord-Kivu s’est félicité de la réussite de la première phase de ce projet. Clovis Munihire a, cependant, reconnu une faible implication de certaines ONG.
« Cette faille sera prise en compte pour améliorer la phase suivante », a-t-il rassuré.
De son côté, Valentin Munzubanze, chargé des programmes au sein de l’ONG HEKS EPER, a invité la communauté locale à accompagner la deuxième phase de ce projet qui va encadrer six cent (600) personnes, dont des ex-combattants et des jeunes à risque.
Les représentants de la société civile, ceux des groupes de pression et mouvements citoyens qui ont pris part à l’atelier, promettent d’accompagner ce projet du P-DDRC-S, en vue de la pacification de la partie grand nord de la province.
Les travaux HIMO du projet « Muda wa Amani 1 » ont encadré plus de 280 ex-combattant issus de différents groupes armés et des jeunes à risque à Butembo et Lubero. Ils visent leur réintégration sociale et l’encadrement des jeunes désœuvrés à travers la réhabilitation des infrastructures dans leur communauté ainsi que leur cohésion sociale. Ces travaux ont été réalisés par le consortium HEKS EPER, AAP et ASP sous l’accompagnement du P-DDRC-S avec l’appui financier du Fonds de cohérence.
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