Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) condamne la violation par le Mouvement du 23 Mars (M23/AFC), du cessez-le-feu décrété dans la capitale économique de la Tanzanie, par les Chefs d’Etats et des Gouvernements de l’EAC et de la SADC.

Une condamnation reprise dans un communiqué de presse publié, mercredi 12 février 2025 à Kinshasa par le Ministre de la communication, médias et porte-parole du Gouvernement congolais. Patrick Muyaya attire l’attention de la Communauté Internationale et celle des communautés de la SADC et de l’EAC sur la violation flagrante du cessez-le-feu décidé par le sommet conjoint tenu à Dar-es-Salam, le samedi 8 février.

Kinshasa rapporte que des attaques rebelles contre les positions des Forces Armées de la RDC en territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, ont fait 14 morts dont des civils, entre le 9 et le 11 fevrier. Il évoque aussi d’autres attaques à Ihusi et Minanira, en territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu.

Le Gouvernement congolais recommande la convocation urgente de la réunion des chefs d’état-major général décidée lors du sommet conjoint, pour mettre en place le mécanisme de suivi et vérification mais aussi, la réunion d’urgence des instances de la Communauté du Développement de l’Afrique Australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).

De son côté, l’armée congolaise à travers la 3e zone de défense souligne « qu’aucune barbarie terroriste ne sera tolérée et ses positions seront énergiquement défendues contre toute attaque d’où qu’elle vienne ».

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