La Première Ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka a échangé, vendredi 6 décembre 2024 à Kinshasa avec les membres de la mission locale conjointe Gouvernement-parlement, sur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Une réunion tenue près de deux semaines après les consultations des forces vives de ces deux provinces. Elle vise à harmoniser les différents points de vue du Gouvernement, du Sénat et de l’assemblée nationale, pour la finalisation du rapport à présenter au Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

D’après la cellule de communication et presse de la primature, les participants ont discuté des questions sécuritaires, politiques et socio-économiques dans cette partie du pays.

Levée ou maintien de l’état de siège, une responsabilité du chef de l’Etat

Parlant spécialement de la levée ou du maintien de l’état de siège, le sénateur Aristide Bulakali, vice-président de la Commission défense, sécurité et frontières du Sénat, indique que la réponse sera trouvée par le Président de la République.

« Nous avons eu beaucoup d’éléments qui nous ont permis de connaître les réalités vécues pendant cette période de l’état de siège. Nous savons comment orienter la gestion de ces deux provinces sur les plans sécuritaire et politique. Quant à la levée ou au maintien de l’état de siège, nous avons réuni les éléments qui seront mis à la disposition du Président de la République. C’est à lui de voir quelle orientation donnée », a-t-il lancé.

L’Assemblée Nationale dit également attendre la décision du Chef de l’État en vue d’une solution rapide aux défis sécuritaires dans la partie Orientale du pays.

« Tout reste entre les mains du Chef de l’État qui aura à se prononcer par rapport à cette question. Nous voulons que la paix revienne. La solution doit être trouvée le plus rapidement possible », a déclaré le député Rubins Mikindo, président de la Commission défense, sécurité et frontières de la Chambre basse du Parlement.

Pour sa part, le Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a souligné l’impératif du retour de la paix dans la partie Est. À l’en croire, cette problématique figure parmi les préoccupations de l’exécutif national.

A lire aussi