La situation des défenseurs des droits humains reste sombre particulièrement dans les provinces du nord et Sud-Kivu, du Maniema et de l’Ituri, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Affirmation faite lundi 3 Octobre 2022 par le consortium de trois organisations, UKINGO WETU, Agir ensemble pour les droits humains et SOS information Judiciaire multisectoriel. C’était au cours d’un point de presse tenu à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Dans leur rapport synthèse sur la criminalisation des défenseurs des droits de l’homme, ces organisations font savoir que cette situation s’aggrave davantage alors qu’elle semblait s’améliorer pendant les premiers mois de l’alternance politique au pays.

« La libération des prisonniers d’opinion et d’autres actes posés par le Chef de l’Etat, il a été qualifié de champion des droits humains. Curieusement, trois ans seulement après l’investiture du Chef de l’Etat, la situation des défenseurs des droits humains reste préoccupante et des nombreuses violations sont encore commises dans l’impunité », a déclaré Vicar Batundi, coordonnateur dudit consortium.

Ces organisations de la société civile congolaise encourage le Gouvernement congolais à fournir plus d’efforts pour améliorer la situation des droits humains au Pays.

Ce rapport parle de 97 cas de défenseurs des droits de l’homme criminalisés dont 65 ont été acquittés grâce au projet de renforcement des Initiatives pour la Sécurisation des Défenseurs Congolais.

Mumbere Patrick Syaluha