Les communautés victimes de l’activisme des groupes armés en Province de l’Ituri réunies au sein de la G5, viennent de déposer deux plaintes contre 29 leaders de la Milice Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO).
D’après le Président de la G5 qui restitue sa mission effectuée à Kinshasa, la première plainte a été introduite à la Cour Pénale Internationale (CPI). Il accuse ces leaders de CODECO de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Dans la seconde plainte déposée à l’Auditorat Général des FARDC à Kinshasa, les incriminés sont accusés de perpétrer des tueries des civils.
« Au travers de cette mission, nous avons déposé deux plaintes contre les leaders de la CODECO. Ils sont au nombre de 29. Nous avons pris un avocat au compte des Communautés victimes de G5 et un cabinet d’avocats qui va faire le suivi. La première plainte est au niveau de la Cour Pénale Internationale. Et la deuxième plainte, nous l’avons déposée au niveau de l’Auditorat Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Au niveau de la CPI, nous nous sommes plaints pour crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Au niveau de l’Auditorat Général des FARDC, nous les accusons d’association de rébellion, association de malfaiteurs, terrorisme, meurtres, assassinats, … », explique Christian Utheki, Président des communautés victimes de l’Ituri dans une interview accordée à la presse de Bunia, Jeudi 23 Février.
Il se dit optimiste quant à l’ouverture dans un délai proche, des actions judiciaires contre ces 29 leaders de la CODECO.
Plusieurs organisations non gouvernementales accusent cette milice d’être responsable « l’empire criminel » instauré en territoires de Djugu, Irumu et Mahagi, malgré la signature de l’accord de paix en juin 2022 avec le Gouvernement congolais.
Nickson Manzekele