Le porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF note des avancées significatives dans le travail qu’effectuent les forces armées congolaises et ougandaises dans la traque des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) et leurs alliés, dans la région de Beni (au Nord-Kivu) et en Ituri.

Le lieutenant-colonel Mak Hazukay l’a dit dans une interview accordée à la presse, ce samedi 1er octobre 2022. Il a fait savoir que ces opérations militaires dites « Shujaa », sont une réalité sur terrain, notamment au sud du territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri et dans le massif de Ruwenzori au Nord-Kivu.

Il en a profité pour annoncer le lancement de la quatrième phase de ces opérations conjointes.

« Il y a une semaine vous entendez des détonations dans les environs de Bulongo, de la route Karuruma. Les troupes de la coalition ont commencé la quatrième phase des opérations dont on a parlé il y a peu. Ces opérations ont commencé par le pilonnage des positions de l’ennemi. Mais, dans la partie sud du territoire d’Irumu, les mêmes activités militaires se font », a-t-il indiqué.

Selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, cette quatrième phase se justifie par le souci de parfaire ce qui était déjà fait et poursuivre les objectifs non atteints durant les précédentes phases.

« Si aujourd’hui nous sommes à la quatrième phase, ce qu’il y a des choses qui ne sont pas faites. Il y a des objectifs qui n’ont pas été atteints », a-t-il expliqué.

Réagissant à la mort d’une femme lors de la dernière attaque des ADF contre une position des FARDC en commune rurale de Bulongo, le porte-parole des opérations « Shujaa » a appelé les militaires au respect des consignes leurs données.

« Il est inconcevable qu’une civile se retrouve dans une position militaire à 6 heures du matin », a-t-il déploré.

Mervedi Kalmer