L’accès au vaccin RSTS/ASO1, l’utilisation des moustiquaires imprégnées et l’assainissement du milieu de vie, font partie des moyens pour lutter contre le paludisme.
Conseil du Docteur Kalima Nzanzu, médecin traitant à l’hôpital de Matanda, en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu. Il l’a fait savoir, mardi 25 Avril 2023 à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le Paludisme.
Il reconnaît que le vaccin antipaludique constitue tant soit peu une solution pour prévenir le paludisme. Cependant, ce vaccin devrait être accompagné d’autres mesures pour une lutte beaucoup plus efficace.
« Comme nous sommes dans un milieu endémique, c’est un vaccin qu’on doit donner aux enfants. Même si l’efficacité n’est pas à 100%, on peut prévenir la maladie chez ceux-ci. Quand on donne du vaccin, il faut toujours l’associer à des mesures prophylactiques, notamment l’usage des moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’assainissement du milieu de vie », explique-t-il.
Ce prestataire des soins de santé recommande au Gouvernement congolais de mettre des moyens en œuvre pour que le programme de vaccin contre le paludisme, déjà reconnu et adopté par le pays, soit appliqué.
Se référant au rapport de l’OMS, le Docteur Kalima Nzanzu fait savoir que le paludisme tue plus de 260 mille enfants âgés de moins de 5 ans chaque année en Afrique.
Depuis Octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé le premier vaccin antipaludique appelé RSTS/ASO1 chez les enfants vivant en Afrique Subsaharienne et dans des zones à risque.
Providence Birugho