La communauté appelée à éviter l’automédication contre le paludisme, plutôt à se faire soigner dans des structures sanitaires. Conseil du docteur Kalima Nzanzu, médecin traitant à l’Hôpital Matanda, en ville de Butembo, province du Nord-Kivu.
Dans une interview accordée à rtvh.net en marge de la journée mondiale contre le paludisme, célébrée chaque le 25 avril de l’année, ce prestataire des soins médicaux fait savoir que le paludisme reste un problème majeur de santé publique en République Démocratique du Congo (RDC). Il explique la persistance de cette maladie, notamment par le faible taux d’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide.
Parlant du traitement du paludisme, le docteur Kalima Nzanzu déconseille l’automédication, une pratique courante, qui peut avoir des conséquences graves sur la santé.
« L’automédication n’est pas à encourager. Parce que vous allez vous faire soigner sans savoir si vous soignez quoi. Même si vous savez que c’est le paludisme, vous risquerez de créer des résistances peut-être en prenant une dose inappropriée. Lorsque vous tombez malade, il vaut mieux aller à l’hôpital que de se faire soigner à gauche ou à droite », décourage-t-il.
La journée de lutte contre le paludisme avait déjà été instituée par les Etats membre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2007. Le but est de promouvoir des investissements continus et l’engagement politique durable en faveur de la prévention et de la lutte contre cette maladie.
Puissance Mukirania
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