La province du Nord-Kivu enregistre à ce jour, mille deux cent quatre-vingt-quatre (1 284) cas confirmés de l’épidémie de MonkeyPox (MPOX), dont cent trente-huit (138) actifs, depuis juin 2024.
par Mumbere Patrick Syaluha, Goma
Les statistiques ont été communiquées à la presse de Goma, mercredi 15 janvier 2025 par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur militaire en charge de la santé. Communication faite au sortir de la réunion d’évaluation du plan provincial de riposte contre le MPOX, avec des acteurs sanitaires de la province.
D’après Prisca Kamala, les déplacés vivant dans des camps autour de Goma sont les plus touchés par la variole de singe.
« Nous avons évalué des recommandations, les défis pour proposer des pistes de solutions. Actuellement, nous avons 1 284 cas depuis que l’épidémie a commencé. A la deuxième semaine de l’année 2025, nous enregistrons 138 cas actifs. La plupart des cas sont concentrés dans les camps de déplacés. Donc, nous devons multiplier des efforts pour travailler dans les camps de déplacés, afin que nos compatriotes ne puissent pas mourir de cette maladie », a-t-elle déclaré.
Le Gouvernement provincial rassure de la poursuite normale des activités de réponse à MPOX, dont la vaccination des contacts des cas et la prise en charge médicale des malades dans les zones de santé les plus touchées. Il s’agit des zones de santé de Karisimbi, Goma et Nyiragongo. La population est appelée à observer davantage les mesures barrière, notamment le lavage régulier des mains.
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