La coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu demande aux dirigeants de la RDC de s’abstenir d’accorder aux agresseurs, une quelconque faveur en refusant tout partage des postes de responsabilité avec eux.

C’est l’une des recommandations formulées devant la presse de Butembo, vendredi 18 novembre par Edgar Katembo Mateso, vice-président de cette structure citoyenne. Il fait allusion à l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et l’Ouganda sous couvert du Mouvement du 23 Mars (M23).

« Au Gouvernement congolais de mettre en accusation le Rwanda et l’Ouganda devant la Cour Internationale de Justice pour agression contre notre pays; Résister à l’entrée des forces étrangères malgré l’imposition de la Communauté Internationale », exhorte-t-il.

S’agissant de la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), il demande aux Etats membres d’orienter leurs militaires vers les lignes de front que de rester dans les agglomérations sous le contrôle des FARDC.

Par la même occasion, il appelle la population du Nord-Kivu à ne pas véhiculer des fausses informations au sujet des affrontements sur la ligne de front. Selon lui, ces informations sont partagées par l’ennemi dans l’objectif de créer la peur dans le chef des victimes de la guerre imposée aux congolais.

Par ailleurs, il alerte sur une probable dotation des terroristes du M23 en tenue similaire à celle des FARDC.

« Les autorités militaires de la RDC devraient ainsi prendre des dispositions utiles pour éviter que les agresseurs n’atteignent la ville de GOMA en créant une diversion », martèle-t-il.

Ghislain Hangi