Au moins sept personnes ont été tuées, vendredi 12 avril 2024 au cours d’une incursion des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) en ville de Beni, province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cette attaque meurtrière a ciblé le quartier Sayo, Commune de Mulekera, dans la partie ouest de la ville. Samedi 13 avril 2024, cinq corps dont deux femmes ont été déposés à la morgue de l’hôpital général de référence de Beni. Outre le dégât humain, plusieurs motos ont été incendiés par les ADF.

Une situation qui a provoqué un déplacement des habitants de Sayo vers des zones jugées sécurisées. En réaction, le député national Arsene Mwaka, élu de cette ville déplore la résurgence des attaques des terroristes à Beni et appelle les Forces Armées de la RDC à intensifier les opérations offensives.

« L’ennemi se promène en distribuant la mort la journée. Pourtant, dans le temps on nous racontait que c’est une guerre asymétrique, l’armée ne pouvait pas agir nuitamment. Pour le moment, les choses se passent la journée. C’est vraiment regrettable parce que nous avons suffisamment travaillé avec l’état-major et des dispositifs militaires ont été déployés à Sayo », déclare-t-il.

Des sources de la société civile locale alertent sur la présence des combattants ADF aux environs de la ville de Beni et de la commune rurale de Mangina, dans le territoire de Beni.

La Rédaction