Les manifestations contre des représentations diplomatiques et la MONUSCO se sont poursuivies, lundi 12 février 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette situation a entrainé une paralysie des activités socio-économiques dans certains coins de la capitale congolaise.
D’après le correspondant de rtvh.net à Kinshasa, la tension est montée d’un cran à Gombe, commune située au centre-ville où se trouve le siège de la plupart d’organisations internationales.
A l’Hôtel Memling, les manifestants en colère ont enlevé les drapeaux de la Belgique et de l’Union Européenne (UE). Devant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, des échauffourées ont éclaté entre les protestataires et les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) déployés pour parer à toute éventualité. Des sources sécuritaires parlent d’un blessé par balle du côté des manifestants. La même tension a été observée à l’ambassade britannique.
Quelques magasins des indo-pakistanais au niveau de la Bank Equity-BCDC ont été également attaqués. Les écoles consulaires française, américaine et belge n’ont pas aussi fonctionné.
Les soulèvements de kinois remontent à samedi 10 février 2024. Ils dénoncent « la complicité de la communauté internationale avec le Rwanda » dans le chao sécuritaire à l’Est de la RDC.
Abel Khonde
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Un lapsus : on écrit pa la tension est montée d’écran mais plutôt montée d’un cran.