Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir libéré une quarantaine de civils de l’emprise des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) dans la vallée de Mwalika, en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Cette libération est intervenue lors des bombardements, par la coalition FARDC-UPDF des bastions de ce groupe terroriste, vendredi 25 et samedi 26 Novembre.
Le porte-parole des opérations sokola1 grand nord qui a livré cette information à la presse mardi 29 novembre, précise que ces désormais ex-otages dont des femmes et enfants ont été kidnappés lors des incursions ADF dans différentes agglomérations de Beni. Il s’agit de Maboya, Kabasha, Bashu, Bulongo et ailleurs.
« Parmi eux, il y a des enfants qui ont été abusés sexuellement. Il y a des femmes qui ont mis au monde parce qu’elles ont fait plus de trois ans avec ces terroristes. Nous avons par exemple un enfant de père et de mère ougandais. On l’a mis au monde en brousse et il n’a jamais vu son Pays. Pour ceux de Maboya, c’est deux mois déjà qu’ils sont entre les mains de ces terroristes. Ils étaient tous malades mais ils viennent de bénéficier des soins médicaux », a fait savoir le capitaine Antony Mualushayi.
Les femmes qui se sont échappées des mains des rebelles confirment également cette information.
« Nous avons écouté des coups de balles alors qu’on était en pleine prière. Du coup, nous avons pris fuite. Nous sommes passées par la brousse et revenir jusqu’ici », témoigne une ex-otage.
Ces civils bénéficient pour le moment d’une prise en charge des services spécialisés des FARDC sur le plan sanitaire, alimentaire et psychologique avant leur remise dans leurs familles respectives, ajoute l’armée.
Mervedi Kalmer