Les Syndicats des Enseignants du Congo, SYECO ville de Butembo et territoire de lubero, en Province Educationnelle Nord-Kivu II, déplorent l’attitude de leurs collègues de Kinshasa qu’ils accusent de fragiliser la lutte pour les droits des enseignants.

Cette structure syndicale fait allusion à la décision de l’intersyndical des enseignants de l’EPST au niveau national. Ce dernier a annoncé la suspension du mouvement grève qui serait lancé à partir de lundi 22 Mai dans les écoles publiques.

Les membres du SYECO/Butembo promettent de poursuivre leur lutte localement, sans compter sur le niveau national.

« Ce lundi 22 Mai 2023, c’était le dépôt de notre mémorandum, c’est-à-dire notre grève administrative doit avoir lieu. Nous savons que rien de bon ne viendra de Kinshasa, parce qu’il ne fait que nous fragiliser. La pression que nous menons sur le Gouvernement pour obtenir la dignité de l’enseignant, est en train d’être bafouée par l’intersyndical qui agit depuis Kinshasa », regrette Mapendo Kabwana, conseiller technique du SYECO/Butembo.

En territoire de Lubero, le syndicat des enseignants maintient la grève et donne un préavis d’une semaine au Gouvernement congolais. Il considère que l’intersyndical national ne prend toujours pas en compte les revendications des enseignants évoluant au niveau des provinces.

Les enseignants réclament la prise en charge des Nouvelles Unités (N.U) et les Non Payés.

La Rédaction