100 personnes dont 50 ex-combattants de la Milice Front Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) sont actuellement encadrées par le Réseau des Associations pour le Développement (RAD), dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri.

Cet encadrement consiste à occuper ces personnes par des activités champêtres dans les villages Kakalaza et Sezabo 3, situés à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Bunia. C’est dans le cadre du projet de culture de maïs pour contribuer à la réduction des violences armées dans le groupement Tchini ya Kilima, en chefferie des Andisoma.

« C’est un projet de culture de maïs. Nous avons réussi à encadrer 50 jeunes à haut risque qui ont décidé de se désolidariser d’avec les groupes armés et 50 femmes vulnérables. Ce projet prévu pour 100 bénéficiaires a mobilisé au moins 700 autres qui ont intégré les activités. Parce que les bénéficiaires directs venaient avec leurs dépendants », révèle Florent Nzama, Coordonnateur du RAD.

À l’en croire, après la récolte viendra la phase de la transformation de ce maïs grâce à une minoterie qui sera installée à Nyakunde avant toute commercialisation.

La MONUSCO qui finance ce projet indique que grâce à ces activités champêtres, il y a une réduction des violences armées dans le groupement Tchini ya Kilima, longtemps secoué par l’activisme des forces négatives.

Nickson Manzekele