Les pays africains viennent de s’engager à changer le mode de gestion de leurs ressources naturelles en développant des chaînes de valeur. Engagement pris, vendredi 25 Novembre 2022 à Niamey par les Chefs d’États et des Gouvernements à l’issue du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’ industrialisation et le développement économique.

Au cours de ces assises, plusieurs discours prononcés ont été focalisés sur la transformation locale des ressources naturelles africaines.

Au nom du Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi Mohame, le Ministre congolais de l’Industrie a appelé les pays africains à élaborer des plans opérationnels pour transformer cet engagement en acte palpable.

Julien Paluku Kahongya a également invité les dirigeants africains à allouer des budgets conséquents pour booster le secteur industriel. Aux investisseurs, de se rendre en RDC « meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques ».

À l’en croire, l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga nécessite lappui des différents investisseurs.

« Ce sommet d’Industrialisation est un moment fort qui va permettre aux pays africains de changer le paradigme de gestion de leurs ressources naturelles pour que la transformation se passe désormais sur le continent et que nous puissions donner de la valeur ajoutée à nos matières premières. En ce moment là, nous n’allons pas subir les coûts d’importations. Il ne suffit pas de prendre la décision d’industrialiser le continent, mais il faut élaborer des plans opérationnels qui vont permettre de passer à l’action », a proposé Julien Paluku Kahongya.

Le Ministre Congolais du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa et le Directeur Général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales,
(AZES), Auguy Bolanda ont également pris part à ce sommet.

Martin Leku