Des manifestants dans la rue de Kasindi-Lubiriha. Droit de tiers

Les activités socio-économiques et scolaires ont été paralysées au poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, à la limite entre la RDC et l’Ouganda, en territoire de Beni, province du Nord-Kivu. Les habitants exigent la libération du commandant intérimaire de la Police Nationale Congolaise (PNC), commissariat local.

par Horace Ivogha, Kasindi

Une paralysie d’activités consécutive à une série de manifestations organisées par la synergie de la société civile et groupes de pression de Kasindi. Objectif, décrier l’insécurité grandissante et exiger la libération sans condition du commissaire principal Kasereka Kambere Claude, commandant intérimaire de la police.

Dans la rue, les manifestants scandaient des chants décriant cette arrestation qu’ils qualifient de non fondée avant de déposer leur mémorandum au fonctionnaire délégué du gouverneur.

« Nous fustigeons l’arrestation du commissaire de la police qui a été affecté au niveau de Kasindi. Il a été arrêté par l’auditorat militaire parce qu’il a essayé d’exécuter selon certaines sources, un malfaiteur brigand qui a menacé la population et troublé sa quiétude », déclare Denis Kalenga, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise.

Les protestataires réclament également le départ du sous-lieutenant Kibonge Losake, élément de l’auditorat militaire, inspection de Kasindi.

Les boutiques, magasins et autres maisons de commerce n’ont pas ouvert leurs portes toute la journée. Il en est de même des écoles qui n’ont pas fonctionné.

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