Les stations-services de la ville de Beni, en province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, ont séché leurs activités à partir de lundi 26 février 2024.

L’association locale des pétroliers a déclenché un mouvement de grève visant à dénoncer des cas de « tracasseries judiciaires » dont plusieurs de ses membres sont victimes. Le président de cette structure évoque des actes d’intimidation et d’arrestations arbitraires de certains pétroliers par des services judiciaires.

Un mouvement de grève qui s’accompagne des conséquences négatives sur le quotidien de la population. Ce lundi, un litre de carburant se négocie entre quatre (4000) et cinq mille (5000) francs congolais.

« C’est grâce à l’essence que mon travail de taxi urbain est possible. Lorsque le prix du carburant prend de l’ascenseur, la gestion de la clientèle devient aussi difficile, car le prix de la course change automatiquement », s’inquiète un taximan moto.

Pour l’instant, les grévistes n’ont donné aucune précision par rapport à la durée de leur mouvement. De son côté, Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Beni, se réserve de tout commentaire.

Mervedi Kalmer