Les habitants de trois localités du groupement Bambo en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, sont contraints de vivre en dehors de leurs ménages respectifs.

Il s’agit des populations de Lubango, Makengele et Rwabagabo, accusées par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), de complicité avec les miliciens Maï-Maï actifs dans la région. Des sources de la société civile renseignent que tout serait parti d’une fusillade d’un officier du M23 par des présumés combattants Mai-Mai, samedi dernier.

« Au lendemain de cet incident, les habitants du nord-est de Bambo ont été chassés de leurs domiciles et contraints de passer nuit dans des écoles, églises et des familles d’accueil », indique le président des forces vives du territoire de Rutshuru.

Thierry Abusi redoute des nouveaux massacres du M23 contre les civils dans la zone.

« Le M23 se cacherait derrière deux réalités probables dans les jours qui suivent. Soit ils craignent des éventuelles attaques des FARDC soit ils aimeraient entasser les gens pour commettre d’autres massacres », craint-il.

Par ailleurs, cette rébellion soutenue par l’armée rwandaise est accusée de saccage de l’Institut Birambizo, fonctionnant dans le groupement Bukombo, toujours en territoire de Rutshuru.

La Rédaction