Commémoration, jeudi 2 janvier 2025 du 11e triste anniversaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Moustapha Ndala. A l’occasion, le Ministre du Commerce Extérieur et ancien gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya s’est incliné devant la tombe de ce vaillant officier des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

D’après Julien Paluku, l’élévation de Mamadou Moustapha Ndala au grade de Général à titre posthume, symbolise sa lutte contre la balkanisation de la RDC. A l’en croire, cette lutte doit être pérennisée pour pacifier l’Est du pays, victime de l’agression rwandaise et des massacres des civils.

L’ancien gouverneur du Nord-Kivu fait savoir que la reconnaissance de la bravoure de Mamadou est un acte d’encouragement pour tous les militaires engagés au front contre le Mouvement du 23 Mars (M23).

« C’est un compagnon avec qui j’ai travaillé aux côtés du général Bauma quand nous avions fait face au M23 en 2013. Nous nous sommes retrouvés sur la colline de Chanzu le 06 novembre 2013 pour hisser de nouveau, sous les larmes le drapeau de la RDC. Sur cette colline, on avait découvert 300 tonnes de munitions. Je l’ai dit, Mamadou est un symbole de la lutte contre la balkanisation. Quand le 2 janvier arrive, si je suis à Kinshasa, je dois me retrouver ici pour rendre mes hommages à ce vaillant. C’est aussi un signe d’encouragement à tous les militaires qui défendent l’intégrité du territoire national », a déclaré Julien Paluku Kahongya.

Au nom de la famille, la Députée Nationale, Geneviève Inagosi a vanté le combat mené par ce héros et plaidé pour une bonne prise en charge de sa famille par l’État congolais. Elle a également appelé les personnes de bonne volonté à se souvenir des orphelins.

Le colonel Mamadou Ndala de son vivant. © Droits de tiers

Pour rappel, le Colonel Mamadou Moustapha Ndala fût commandant du 42e bataillon des commandos des Unités de réaction rapide des Forces Armées de la RDC. Il s’est rendu célèbre lors de la contre-offensive victorieuse de l’armée contre le M23 en 2013.

Il a été assassiné, le 2 janvier 2014 lors d’une ambuscade tendue à son convoi par des terroristes ADF, à la sortie nord-est de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

À lire aussi