Le phénomène « Wazalendo » et la mauvaise interprétation de la loi sur la « Reserve armée de la défense », constituent des principaux facteurs qui freinent le processus de Désarmement et Demobilisation des combattants issus des groupes armés à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Déclaration faite par le chef d’antenne du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (DDRC-S) en ville et territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. C’était à l’issue d’une séance de sensibilisation Communautaire tenue, jeudi 6 juin en ville de Beni.

Maitre Omar Kavota fait savoir que le nombre des rendus a sensiblement baissé au cours du premier semestre de l’année 2024 suite au phénomène « Wazalendo » et l’interprétation erronée de la loi sur la « réserve militaire » en RDC.

« Nous constatons avec grand étonnement qu’au cours de ce premier semestre de l’année 2024, il y a moins de candidats au désarmement et à la démobilisation. Nous voudrions que les jeunes, les femmes, les leaders communautaires, les autorités intensifient en même temps la sensibilisation auprès des membres des groupes armés en faveur de la reddition volontaire pour que ce projet de réinsertion soit plus ou moins continu et que nous profitions du développement que le projet apporte en contribuant en même temps à la sécurité », a-t-il lancé.

Dans un communiqué publié le 5 juin, le secteur opérationnel Sokola 1 grand Nord a lancé l’opération de recensement des combattants des groupes armés communément appelés « wazalendo », actifs dans la région de Beni, Butembo et Lubero.

Mervedi Kalmer