La zone de santé de Butembo, l’une des deux que compte cette ville de la province du Nord-Kivu, attire l’attention de la communauté sur la montée des cas de paludisme. Plus ou moins 359 cas positifs ont été diagnostiqués sur les 768 suspects, la semaine dernière.

Par Martin Leku

Information livrée à la presse locale, lundi 22 juillet 2024 par Adelard Kambere, point focal de la lutte contre le paludisme dans cette entité sanitaire. C’était au cours de son intervention au point de presse hebdomadaire de la Division Provinciale de la Santé, (DPS) antenne de Butembo.

Il cite les aires de santé périphériques des communes de Vulamba et Kimemi comme celles ayant enregistré un nombre élevé des cas positifs. Selon lui, la montée des cas de malaria est causée par la présence des étangs piscicoles qui ne sont plus régulièrement entretenus, le manque d’assainissement des milieux de vie et la mauvaise utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Adelard Kambere, point focal de la lutte contre le paludisme en zone de santé de Butembo.

« La zone de santé de Butembo compte 16 aires de santé. Là où les cas de paludisme sont plus manifestes, c’est dans les aires de santé périphériques, notamment Vulamba, Malende, Vuvatsi et Vulindi. En faisant des recherches, nous avons trouvé que ces aires de santé sont submergées par des étangs piscicoles qui ne sont pas bien entretenus », a expliqué Adelard Kambere.

Le superviseur en zone de santé de Butembo fait savoir que la persistance du paludisme constitue un problème de santé publique par le fait qu’il entraîne la « morbidité et la mort chez les êtres humains ». Il appelle la communauté à assainir son milieu de vie, en faisant un bon usage des moustiquaires imprégnées d’insecticide et en évitant l’automédication en cas d’apparition des signes de la malaria.

Le paludisme se manifeste généralement par la fièvre et d’autres symptômes comme des douleurs abdominales et des maux de tête.