Tous les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), appelés Wazalendo qui ont fait défection, doivent quitter la forêt et rejoindre leurs collègues sur le théâtre de combats, dans le sud du territoire de Lubero. Appel lancé par la députée nationale, Kavira Mapera Jeannette en vacances parlementaires dans sa circonscription électorale.
par Piscas Kasumbu
Dans un point de presse tenu, mardi 21 janvier 2025 à Butembo, Jeannette Mapera dit avoir constaté sur le terrain, la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des combattants Wazalendo. Elle affirme avoir palpé du doigt avec ses collègues dont Kapako et Machozi, l’exploit réalisé par les forces gouvernementales devant la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23).
Toutefois, l’élue de Lubero déplore l’attitude de certains combattants d’auto-défense qui font des défections au profit de l’ennemi.
« Je ne sais pas pour quelle raison il y a des défections dans les rangs des combattants VDP qui créent d’autres groupuscules qui, malheureusement travaillent dans le dos des FARDC », regrette-elle.
La députée Jeannette Mapera les qualifie de faux Wazalendo qui s’attaquent à l’armée congolaise et commettent des exactions contre la population dans la partie grand nord du Nord-Kivu.
« Ceux qui ne sont pas au front sont des faux Wazalendo. Ils sont là pour commettre des exactions, tuer la paisible population et s’attaquer aux FARDC pour leur ravir des armes. Les pauvres jeunes résistants et les FARDC blessés que j’ai trouvés dans l’hôpital militaire, parmi lesquels les Paluku, Kambale, Katembo ne sont pas aussi nombreux. Ce sont des enfants d’autrui qui viennent de Bandundu, de l’Equateur, du Katanga, … qui se battent pour que notre terre ne parte pas. Ce sont les mêmes enfants qui viennent d’ailleurs, que nos propres enfants du coin sont en train de tuer pour récupérer des armes », désapprouve-t-elle.
Vendredi 18 janvier, un groupe de Maï-Maï avait tendu une embuscade aux militaires de la coalition FARDC-UPDF en chefferie des Baswagha, dans le territoire de Lubero. Selon l’armée, deux (2) soldats des opérations conjointes sont morts et dix (10) autres blessés.
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