La population vivant dans la zone sous occupation des rebelles du mouvement du 23 mars (M23) soutenus par l’armée rwandaise, n’a plus accès aux réseaux de communications depuis près de trois semaines.

Dénonciation de la coordination de la société civile du territoire de Masisi, en province du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Dans une interview accordée à rtvh.net, mercredi 24 janvier 2024, le rapporteur des forces vives fait savoir que les réseaux de télécommunications dont Airtel, Orange et Vodacom sont unilatéralement coupés par la coalition M23-RDF.

« Les responsables de différentes maisons de télécommunications n’ont plus accès à la zone où se trouvent les installations touchées. C’est notamment à Mushaki et Karuba où ils devraient apporter des solutions aux problèmes techniques. Ces entités se trouvent sous occupation du M23 qui y impose des décisions uniques », explique Télesphore Mitondeke.

Il ajoute que cette situation est consécutive aux bombardements par le M23, des installations de ces réseaux de télécommunications dans la cité de Mushaki. D’après la société civile, cet acte est un crime de guerre au même titre que ceux déjà documentés, à savoir le pillage des biens de la population et le recrutement foré des jeunes.

La Rédaction