La femme rurale vivant dans les milieux qui alimentent la ville de Butembo en denrées alimentaires, reste confrontée à plusieurs défis. Notamment, le changement climatique et la surtaxation.
Déclaration de certaines femmes rencontrées samedi 22 octobre 2022, à l’occasion de la journée internationale de la femme rurale.
« Ces derniers jours, nos récoltes connaissent des problèmes suite au changement climatique qui s’impose progressivement. Malheureusement, nos clients d’ici à Butembo rabattent les prix de nos produits que nous produisons au champ avec beaucoup de difficultés », déclare Masika Sindani Denise, vendeuse des poireaux et oignons.
Ces femmes commerçantes affirment qu’elles ne jouissent presque pas de la sueur de leurs fronts à cause aussi de la surtaxation en milieux urbains.
« Nous payons plusieurs taxes ici sur le marché. Par exemple, au propriétaire de la place, il faut donner quelque chose, aux balayeurs du marché aussi, … Ce qui nous inquiète maintenant, c’est l’instauration d’une taxe de 2 000 Francs congolais perçue par un militaire blessé de guerre. Il faut que l’Etat puisse avoir pitié de nous », plaide Kahambu Kombi Joséphine, vendeuse des vivres, venue du village de Magheria, en territoire de Lubero.
Au-delà d’être agricultrices, ces commerçantes ajoutent qu’elles assument également la responsabilité du bien-être de leurs familles respectives.
La Rédaction