La coordination nationale de la société civile de la République Démocratique du Congo (RDC) déplore la chute, samedi 27 janvier de la cité de Mweso, territoire de Masisi, au Nord-Kivu, entre les mains du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenu par l’armée rwandaise.

Dans une interview accordée à rtvh.net, samedi 27 janvier 2024, le coordonnateur national adjoint des forces vives de la RDC a fait savoir que la chute de cette agglomération est survenue après d’intenses combats entre la coalition M23-RDF et les forces gouvernementales.

« Les affrontements ont continué sur l’axe Mweso. Pour ne pas exposer la population, l’armée et les patriotes résistants ont jugé mieux de faire un repli stratégique. Sur l’axe Karuba, les combats continuent », indique Placide Nzilamba.

Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans la zone, il pense que les Forces Armées de la RDC ne devraient plus se soumettre au cessez-le-feu déjà violé par la coalition M23-RDF.

« Pourquoi le gouvernement se place dans une situation du respect du cessez-le-feu alors que l’ennemi occupe des zones au sein du territoire national. Nous pensons que le temps n’est plus à un jeu défensif, plutôt aux opérations militaires offensives pour libérer les espaces sous l’emprise de l’ennemi et aider la population à revivre la paix », lance-t-il.

Par ailleurs, Placide Nzilamba recommande à la force de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), d’apporter leur appui aux FARDC dans la traque du M23.

Des violents affrontements opposent depuis mercredi dernier, les Forces gouvernementales au M23 à Mweso, une agglomération de la chefferie des Bashali. 19 civils péri et une vingtaine d’autres blessés dans des bombardements attribués à cette rébellion pro Rwandaise.

Mumbere Patrick Syaluha