Les affrontements entre les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) et les Forces gouvernementales de la République Démocratique du Congo se sont poursuivis, jeudi 25 janvier 2024 dans la cité de Mweso, territoire de Masisi, en province du Nord-Kivu.

Ces violents combats ont éclaté le matin de mercredi 24 janvier. Les sources de la société civile rapportent que les Forces Armées de la RDC tentent de déloger la coalition M23-RDF qui a érigé ses positions au niveau de Mweso.

Le Collectif des Victimes de l’Agression Rwandaise (CVAR) avance un bilan provisoire de 12 civils tués et 15 autres blessés ainsi des maisons détruites dans des bombardements en plein centre de cette cité située en chefferie des Bashali. Il condamne ces actes perpétrés par le M23-RDF contre les civils. Cette structure appelle le gouvernement congolais et la communauté internationale à agir dans l’immédiat face à « l’extermination des populations civiles ».

De son côté, l’armée congolaise parle de 19 morts et 27 blessés. Dans son communiqué publié ce même jeudi, elle précise que ces dégâts humains font suite au largage des obus par le M23 soutenu par le Rwanda. Les FARDC accusent aussi cette rébellion d’avoir attaqué ses positions à Kanyangwe, Mweso, Mudugudugu et Mushebere.

Des sources locales renseignent que la situation sécuritaire reste confuse dans l’agglomération de Mweso, à l’est de la RDC.

La Rédaction