Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusent la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) d’avoir largué des bombes sur des cibles civiles en territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.

Dans une dépêche publiée, vendredi 24 janvier 2025, le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole du front nord, affirme que des bombes rebelles ont été tirées à l’aveuglette, la soirée de jeudi 23 janvier. Il dresse un bilan de trois (3) personnes blessées, dont un enfant et une femme dans la localité de Lubango, chefferie des Bamate.

« L’armée rwandaise continue à militariser les écoles, églises et autres lieux publics dans la partie sud du territoire de Lubero, sous occupation, en violation grave du Droit International Humanitaire », ajoute cet officier supérieur de l’armée congolaise.

Cette accusation intervient quelques semaines après celle mettant en cause le M23 dans l’utilisation des jeunes civils comme boucliers humains lors des combats dans la zone.

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