La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a clôturé, dimanche 23 Juillet 2023, l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation nationale, sur l’ensemble du territoire de la RDC.

Dans une analyse faite à cette occasion, le Président National du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) s’est exprimé sur un éventuel dialogue politique demandé par certains acteurs politiques du Pays et le Comité Laïc du Congo (CLC).

Selon Julien Paluku Kahongya, les dialogues organisés dans le pays se terminent toujours par le partage du pouvoir et n’apportent jamais des solutions aux problèmes de la population.

Il encourage plutôt la tenue des élections, seul moyen pouvant permettre aux citoyens de se choisir leurs propres dirigeants.

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« Les USA, l’Allemagne, la France, la Corée du Sud, la Chine, … pris souvent comme modèles de croissance, ne se sont pas développés par le dialogue de partage de pouvoir. Ils ont plutôt mis en place des politiques publiques solides basées sur des besoins réels qu’ils ont exécutés sur 20 à 60 ans. Et les élections ne sont que des moyens de trouver des animateurs des institutions aux différents niveaux pour la mise en œuvre de ces politiques. Par contre, en Afrique, chaque acteur politique a sa vision pour son pays. Au finish, les pays du Continent se trouvent sans vision claire », a analysé cet acteur politique.

Quelques partis et regroupements politiques de l’opposition se sont retirés du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, qu’ils qualifient de non consensuel. Ils réclament notamment, l’audit externe du fichier électoral, la recomposition des animateurs de la CENI et ceux de la Cour Constitutionnelle. Parmi ceux-ci, se trouvent le Front Commun pour le Congo du Président honoraire, Joseph Kabila et la coalition Lamuka de l’opposant Martin Fayulu.

La Rédaction