Les attaques répétitives des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) contre la commune rurale de Mangina, impactent négativement sur le déroulement des activités socio-économiques dans cette partie du territoire de Beni, en province du Nord-Kivu.
La population qui vit encore dans la psychose ne sait pas encore vaquer à ses occupations quotidiennes, quelques jours après la dernière incursion meurtrière. Selon Adelard Kambale, vice-président du conseil de la jeunesse de Mangina, les quartiers Mangodomu et Dara, les plus touchés par ces attaques, se sont vidés de leurs habitants.
« La population a peur de fréquenter même le centre de santé pour se faire soigner. Surtout aux environs de 17heures, il y a une terreur qui s’observe du côté de Mangodomu. Les habitants ne vaquent plus à leurs activités. Au centre commercial, les gens ouvrent timidement leurs maisons de commerce. Les sociétés de microfinance ne fonctionnent pas jusque là », explique-t-il tout en appelant les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les services spécialisés, à renforcer la sécurité des populations civiles.
Toutefois, le trafic jadis suspendu sur l’axe routier Beni-Mambasa, au niveau de Mangina après l’attaque de mardi 2 avril a déjà repris.
Roger Mulyata
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