Plus de 50 enfants séparés de leurs familles suite à la guerre du M23, sont identifiés à Lubero-centre par la ligue de femmes du Nord-Kivu (LIFEN), dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

La plupart de ces vulnérables se sont séparés de leurs familles pendant le déplacement de la population du sud de Lubero, en Mai 2024. Ceux venus de Beni n’ont pas trouvé leurs membres de famille jusqu’à présent.

« J’ai quitté Kashuga pendant les affrontements. J’ai fui avec des personnes que je ne connaissais pas jusqu’à Kanyabayonga. J’étais encadré par une femme de bonne foi. C’est dans cette famille que je vis ici à Lubero. Mon souhait est de retrouver les miens », témoigne un enfant déplacé.

Un autre enfant déplacé témoigne n’avoir plus des nouvelles de ses parents depuis l’occupation de certaines agglomérations de la partie sud du territoire de Lubero par le M23.

« Je viens de Kirumba. A l’arrivée du M23, nous sommes partis à moto avec un monsieur qui m’est inconnu en direction de Lubero. Depuis lors, je n’ai aucune nouvelle de mes parents », confie-t-il.

Selon la LIFEN, grâce à l’accompagnement du service des affaires sociales du territoire, ces vulnérables ont été reçus dans des familles d’accueil et d’autres dans des sites des déplacés.

« Les enfants vivent dans des conditions très difficiles, parce qu’ils ne sont pas avec leurs parents. Ils sont victimes de la discrimination dans la société comme ils sont seuls », fait savoir Hélène Makule, coordinatrice de la Ligue de femmes du Nord-Kivu.

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