Des militaires FARDC sur lignes de front en province du Nord-Kivu. © Droits de tiers
La situation sécuritaire reste préoccupante à Ndoluma et Kitsombiro. Ces deux agglomérations sont situées sur la route nationale numéro 2, à plus de 30 Km au sud de Lubero-centre, territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la RDC.
par Asaph Litimire, Lubero
La population quitte massivement la zone depuis la matinée de Lundi 10 Février, au lendemain de l’explosion des bombes à Ndoluma-centre. Des blessés et des morts ont été acheminés à l’hôpital général de référence de Lubero par des ambulances des Forces Armées de la RDC.
Des sources de la société civile parlent d’une dizaine de morts et de blessés.
« La mi-journée, trois militaires grièvement blessés ont été évacués de Lubero-centre à l’aide d’un hélicoptère pour des soins appropriés et un élément du groupe Wazalendo, référé auprès du Comité International de la Croix Rouge, CICR », renseignent-elles.
Contacté, le porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord n’a pas donné le chiffre exact des victimes dont des civils. Le lieutenant colonel Mak Hazukay parle des bombes tirées depuis la base des éléments du M23 de Kasando/Kirumba, pour tenter de déstabiliser les positions de l’armée congolaise.
« Les FARDC n’ont pas bougé de leurs positions », rassure-t-il.
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