Célébration, jeudi 6 février 2025 de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines. Selon la loi congolaise, cette pratique est punissable de deux à cinq ans de servitude, jusqu’à la perpétuité.

La mutilation génitale féminine consiste en des interventions susceptibles d’altérer l’organe génital d’une femme pour des raisons non médicales. D’après Maître Maguy Panza, activiste des droits de la femme à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, la mutilation génitale féminine constitue une violation des droits à la santé et à la vie des femmes.

Elle souligne que les conséquences peuvent être mortelles ou provoquer des douleurs intenses, des saignements excessifs et des difficultés à uriner.

« Dans certaines communautés en RDC, la mutilation génitale était considérée comme un moyen d’asservir la sexualité d’une fille ou bien un rite de passage pour les filles, mais qui, à la longue, posait plusieurs conséquences. C’est pourquoi, cette pratique a été interdite. En République Démocratique du Congo, la loi va plus loin en punissant cette pratique de deux à cinq ans de servitude pénale. Si la mutilation génitale entraîne la mort de la victime, la peine va jusqu’à la servitude pénale à perpétuité, c’est-à-dire la prison à vie », fait-elle savoir.

La journée est célébrée cette année sous le thème, « mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici 2030 ».

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