La journée mondiale de la santé mentale a été célébrée, vendredi 10 octobre sous le thème national, « investissons dans la santé mentale en milieu de travail ». La prise en charge des malades mentaux se bute aux défis d’ordre sécuritaire, alimentaire et médical dans la province du Nord-Kivu.
Par Mosantu Nzanzu
Au Centre d’Accompagnement Psycho-Social (CAPSALAM) fonctionnant en ville de Butembo, environ 780 malades ont été reçus entre janvier et octobre 2025. Le psychiatre Jérôme Tamwite, responsable de CAPSALAM, affirme que sa structure rencontre d’énormes difficultés liées à la prise en charge de cette catégorie de malades.
« Nous payons des médicaments au fur et à mesure que les malades nous arrivent. Mais, leur demande est trop supérieure par rapport à nos moyens financiers. Ça crée des déséquilibres jusqu’à ce que l’hôpital se trouve avec des dettes au niveau des pharmacies. Il n’y a pas un accès facile à la vente des médicaments que nous utilisons dans le traitement neuropsychiatrique », fait savoir Jérôme Tamwite.
En ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu, les activités relatives à cette journée ont été lancées par la Coordonnatrice principale du Gouverneur en matière de la santé.
Prisca Kamala a invité tous les partenaires à intégrer la santé mentale dans leurs activités en faveur des communautés. A cette occasion, elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial à soutenir les initiatives visant l’amélioration de la qualité de la prise en charge psychosociale des malades. La Coordonnatrice du Gouverneur encourage la population dans la lutte contre la stigmatisation des personnes victimes des maladies mentales.









