Des élèves finalistes ayant échoué à l’examen d’État édition 2024-2025, dénoncent le refus de leur réinscription dans leurs écoles d’origine en ville Butembo, dans la province éducationnelle Nord-Kivu II. L’Inspecteur Principal Provincial (IPP) désapprouve cette décision des établissements scolaires et rappelle le droit à l’éducation reconnu à tous les enfants.
Par la Rédaction/RTVH
Interrogés par rtvh.net, ces élèves expriment leur mécontentement face à la mesure des responsables de leurs écoles d’origine. L’un d’eux, qui a requis l’anonymat, affirme qu’ils sont près de 60 candidats malheureux à l’EXETAT, dont les dossiers ont été rejetés.
« Nous étions au nombre de 70 finalistes et seulement 10 qui réussi à l’Examen d’Etat. Et quand nous voulions nous faire réinscrire là où nous étudions, l’autorité scolaire nous a refusés, sous prétexte que nous avons échoué à cause de notre délinquance alors que nous avions fourni tous les efforts nécessaires », témoigne-t-il.
Tentative de changement d’options
Les responsables des établissements scolaires incriminés justifient ce refus par le triplement de classe pour certains apprenants, et une tentative de changement de l’option, pour d’autres.
« Nous ne recevons pas des élèves qui triplent ou quadruplent la classe. C’est la même chose pour ceux-là qui ont tendance à changer les options. Parce qu’un élève qui change l’option dans une classe terminale, sera qui et fera quoi dans la vie », rétorque Kasereka Kasika, préfet des études du Complexe Scolaire La Référence.
Violation des instructions scolaires
Contacé, l’Inspecteur Principal Provincial de la province éducationnel Nord-Kivu II, rappelle que ce refus va à l’encontre des instructions visant à garantir l’accès de tous les enfants à l’éducation. Jean-Pierre Masumbuko fait savoir qu’en cas d’insuffisance de places, les écoles devraient mettre ces élèves à la disposition de l’Inspection afin qu’ils soient orientés dans d’autres établissements.
« Une école peut avec raison refuser ses élèves qui ont échoué, par exemple s’il n’y a plus de place. Dans ce cas, on peut les recommander dans d’autres écoles », conseille-t-il.
La problématique de la réinscription des candidats finalistes malheureux persistent alors que les enseignements ont repris il y a plus d’un mois sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.









