La société civile forces vives du secteur des Bapere exprime son indignation face aux attaques répétitives des terroristes d’Allied Democratic Forces (ADF) contre des civils au nord-ouest du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu.
par la Rédaction/RTVH
Elle a rendu publique, mercredi 29 octobre 2025, une déclaration dénonçant la récurrence de ces attaques terroristes. Elle évoque entre autres, l’incursion rebelle enregistrée dans l’agglomération de Mangurejipa, chef-lieu du secteur des Bapere, mardi 28 octobre et celle signalée sur le tronçon Mangurejipa-Gbado, mercredi 29 octobre. Ces attaques armées ont coûté la vie à une dizaine de personnes.
Dans leur déclaration, les forces vives s’interrogent sur l’efficacité des opérations militaires en cours, menées par la coalition FARDC-UPDF. À les en croire, une évaluation à tous les niveaux doit être faite pour identifier les causes profondes de la persistance de l’insécurité et trouver une thérapie durable.
« La population civile a besoin des résultats palpables, c’est-à-dire, la neutralisation de l’ennemi et la restauration de la paix », déclarent-elles.
Face à cette situation, la société civile recommande à l’Assemblée Nationale de faire le suivi de la mission parlementaire envoyée à Ntoyo et qui n’est jamais arrivée sur le terrain. Au Gouvernement congolais, de doter les militaires des moyens nécessaires pour une mobilité facile et rapide.Elle recommande au caucus des élus nationaux de Lubero de plaider pour que le secteur des Bapere soit déclaré, une zone sinistrée.
S’adressant au Gouverneur du Nord-Kivu, elle plaide pour l’organisation d’une mission d’itinérance afin d’évaluer localement les opérations « Shujaa ». À la Synergie Grand Nord des Volontaires pour la Défense de la Patrie, VDP/Wazalendo, elle les appelle à appuyer les armées congolaise et ougandaise dans la traque des ADF. Elle appelle également la population à dénoncer tout mouvement suspect auprès des services de sécurité.








