Deux centrales hydroélectriques seront construites en faveur de la population de Beni, Butembo et Lubero, en province du Nord-Kivu. Ce projet vise l’amélioration du taux de desserte en électricité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Il s’agit de la centrale hydroélectrique de Semuliki, en territoire de Beni avec une capacité de 72 mégawatts et celle de Luholu, à Lubero avec 40 mégawatts. Ce projet a été présenté à Mongopasi Sandja Pelé, Secrétaire Général aux Ressources Hydrauliques et Électricité, mercredi 4 Juin 2025 à Kinshasa par une équipe d’experts du Gouvernement en matière d’énergie et électricité. Elle était conduite par les Ingénieurs Jean-Dieudonné Kavese et Abraham Kabasele.

Impact sur la transformation locale des produits agricoles

Les experts du Gouvernement ont laissé entendre que l’existence des études de la ligne Butembo-Mugomba et celle de Kenda-Beni-Bunia va accélérer l’exécution du projet. Ce dernier facilitera la transformation locale des produits agricoles, dont le cacao, le café, l’ananas, du thé et l’huile de palme, dans la région de Beni-Lubero.

« Les deux centrales hydroélectriques que nous allons donner à la population de Beni, Butembo et Lubero vont permettre à ce que tout ce qui est produit agricole soit transformé localement, en vue de contribuer au rayonnement de l’économie de notre pays », a déclaré l’Ir Jean-Dieudonné Kavese.

Atout de l’expertise congolaise

D’après l’Ir Abraham Kabasele, l’utilisation de l’expertise congolaise dans la construction de ces deux centrales Hydroélectriques constitue un atout majeur.

« Nous soutenons cette initiative pour montrer aux yeux du monde que l’expertise congolaise est capable de mettre en œuvre des infrastructures de taille », a-t-il souligné.

L’érection de la centrale hydroélectrique de Semuliki et celle de Luholu est une initiative des opérateurs économiques congolais basés en ville de Butembo. Le Gouvernement congolais rassure de son accompagnement pour la matérialisation du projet, dont la puissance additionnelle est estimée à 112 mégawats.
Des moyens sont déjà mis à la disposition des opérateurs économiques pour cette fin, a révélé le Secrétaire Général au Ministère des Ressources Hydrauliques et Électricité.